BIOGRAPHIE

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Alexandre TISSIER
né le 15 février 1970



Débute son apprentissage musical à l’âge de 6 ans au Conservatoire municipal du Vème arrondissement de Paris dans la classe de Florence DELAAGE, personnalité qui l’amène à développer sa sensibilité dans la littérature du piano de BACH à BARTOK.
Entre au lycée musical en 1985. De cette période datent ses premiers essais en composition : découverte intense de la musique de WEBERN, SCHOENBERG, BOULEZ, OHANA.
Titulaire du baccalauréat de technicien de la musique en 1988, il s’oriente vers la composition.
Assiste aux cours de Pierre BOULEZ au COLLEGE DE FRANCE et à l’IRCAM de 1985 à 1991.
En 1991, obtient de Yannis XENAKIS la possibilité de travailler aux ateliers U.P.I.C.
Parallèlement, il rencontre le compositeur Claude BALLIF avec lequel il travaillera 3 ans et le compositeur Allain GAUSSIN.
Il effectue le stage du G.R.M. (initiation, composition et perfectionnement) dirigé par Jacques LEJEUNE.
En 1992, sur l’autorisation de Jean-Baptiste BARRIERE, il suit pendant un an, en tant qu’auditeur libre, le cursus de Composition et Informatique ainsi que celui de Formation Musique et Musicologie du XXème siècle à l’IRCAM.
En 1993, il participe au stage de l’Académie d’été de l’IRCAM.
La même année, il rencontre le compositeur Emmanuel NUNES avec qui s’établit un échange lui permettant de perfectionner et de pousser son travail (discussions avec les élèves de la classe de composition du CNSM de PARIS), échange qui se poursuivra.
En 1994, il crée, avec les élèves de Claude BALLIF, l’association ANAKROUSIS et organise au Centre Georges POMPIDOU un concert-hommage pour les 70 ans du compositeur. A cette occasion sont jouées en création mondiale les cinq pièces pour piano “Annotations Epigrammes”.
Par la suite, diverses oeuvres comme “Segments Entailles” (clarinette solo), “Pièces pour piano n°1” sont créées et reprises au sein de l’association et différents concerts allant du répertoire baroque au contemporain en passant par les musiques traditionnelles sont programmés.
En 1996, il fait un bref passage au CNSM de LYON dans la classe de Gilbert AMY.
En 1997, à la suite du travail réalisé en classe de composition avec le compositeur et chef d’orchestre Hacène LARBI, il obtient son diplôme d’études musicales et rencontre le compositeur Philippe SCHOELLER et le musicologue Jean-Noël VAN DER WIED avec lesquels se nouent des échanges ponctuels et fructueux.
Conjointement à son travail de composition, il étudie l’ensemble des articles, ouvrages techniques, écrits théoriques de SCHOENBERG, WEBERN, BOULEZ, BERIO, STOCKHAUSEN, XENAKIS et ceux des générations suivantes, traitant des mutations survenues dans l’écriture au XXème siècle.
De 1998 à 2002, il participe activement à la création puis au développement d’une rubrique de Musique Contemporaine dans deux journaux RUBATO et MUSO où sont publiés une centaine d’articles apportant un éclairage sur les créations récentes des multiples musiques d’aujourd’hui, des compositeurs classiques du XXème siècle, des écoles et tendances actuelles.
En novembre 1998, RUBATO lui consacre un article “Alexandre TISSIER, compositeur du temps présent”.
Il entame, à partir de 2001, une réflexion d’ordre musicologique par l’intermédiaire d’un cycle de conférences retraçant l’évolution et les transformations de la notion d’écriture qui sont prononcées chaque année jusqu’en 2005 à la MAISON DES CONSERVATOIRES de la ville de PARIS et à L’IRCAM.
Alexandre TISSIER donne également des cours d’analyse et de sensibilisation à la musique contemporaine sous forme d’ateliers, de conférences-lecture, dans plusieurs écoles de musique et initie à la composition, en corrélation avec le centre “STANFORD UNIVERSITY PROGRAM”, des étudiants américains en séjour à PARIS.
De 2003 à 2005, il collabore à “LA LETTRE DU MUSICIEN” et chronique régulièrement les concerts, festivals, concours, de musique classique, romantique et contemporaine. Il est membre du comité de sélection du Grand Prix Lycéen des Compositeurs.
Comme compositeur, son travail, rattaché à l’état actuel des influences laissées par l’école sérielle et postsérielle, est tourné vers l’assimilation des techniques des oeuvres de la seconde moitié du XXème siècle et vers la compréhension de leurs conséquences historiques, avec une prédilection pour WEBERN, MESSIAEN, BOULEZ et Emmanuel NUNES.
Il a écrit pour instruments solistes, pour voix et piano, pour petits ensembles et pour musique de chambre. Il a été joué dans diverses salles de concerts liées à la Musique Contemporaine.